La loi Leonetti : une loi connue des professionnels de santé hospitaliers ? - 23/10/13
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Résumé |
Introduction |
La France s’est dotée en 2005 d’une loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite Léonetti. L’objectif de ce travail était double : en évaluer la connaissance par les professionnels de santé hospitaliers, tout en les sensibilisant au sujet.
Methodologie |
Un questionnaire a été distribué à un ensemble de soignants, toutes filières confondues, présents à un instant T. Les équipes de quatre types de services ont été interrogées : des services comprenant des lits identifiés de soins palliatifs, des services mettant en œuvre des procédures de limitation de soins, des services sans spécificité et des unités de soins palliatifs (USP).
Résultats |
Sur 296 questionnaires distribués, autant ont été remplis et recueillis. Parmi les professionnels interrogés, 94,9 % savaient qu’un patient en état de s’exprimer pouvait refuser un traitement, 76,4 % connaissaient le principe du double effet et 4,7 % connaissaient l’ensemble des avis à rechercher lors d’une procédure de limitation de soins chez un patient dans l’incapacité de s’exprimer. Aussi, 13,2 % connaissaient la définition de l’obstination déraisonnable. Et 15,2 % connaissaient les différentes identités possibles de la personne de confiance. Les soignants ayant bénéficié de formations et ceux exerçant dans les USP ont significativement mieux répondu aux questions relatives à ces trois dernières thématiques.
Conclusion |
Si certains éléments semblent assimilés, on ne peut que constater une connaissance encore trop imparfaite de la loi. Or, sa connaissance par les professionnels de santé paraît primordiale, imposant une poursuite des formations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
In 2005, France had a law, called Leonetti- about patients’ rights and end-of-life- pass. The aim consisted in assessing its knowledge by healthcare and hospital professionnals but also in raising their awarness to the matter.
Methodology |
A questionnaire was given out to several health care workers, taking all categories together, at an instant T. Teams of four types of services were sollicited: services with identified beds of palliative care, services using a care-limitation procedure, services without specifities, and units of palliative care.
Results |
Out of 296 questionnaires handed out (they were all filled in and given back), 94,9% of the professionnals questioned knew that a patient who could express himself had the right to refuse a treatment. Also, 76,4% had heard of the double-effect principle, 4,7% were aware of the notices needed to be gone through during a care limitation procedure concerning a patient unable to express himself, 13,2% knew how to define unreasonnable obstination, and 15,2% could enumerate the possible identities that could take a person of confidence. The ones who answered the best to the questions related to those three themes were either carers who had been undergoing training, either carers working in palliative care units.
Conclusion |
Although one could take some elements for granted, progress can still be made in improving the knowledge of this law. Indeed, the latter seems to be primordial for healthcare professionnals, hence the necessity to carry on providing them with trainings.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Loi Léonetti, Collégialité, Personne de confiance, Directives anticipées, Soins palliatifs
Keywords : Leonetti law, Collegiality, Advance directives, Person of confidence, Palliative care
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Vol 12 - N° 5
P. 234-242 - octobre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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